EFFETS SUR LA SANTÉ ET ALERTE À LA TOXICOMANIE !
VAPOTER N’EST-IL PAS PLUS SÉCURITAIRE QUE DE FUMER ?
Risque #1 :
MOINS DANGEREUX NE SIGNIFIE PAS SANS DANGER
Avec le vapotage, cependant, le tabac et la combustion ont été retirés et remplacés par le chauffage du liquide. Les cigarettes électroniques peuvent être moins nocives que les cigarettes combustibles (4), mais moins nocives que des cigarettes ne veut pas dire non dangereux, surtout lorsqu’il s’agit d’une personne qui n’a jamais fumé.
Lorsque vous vapotez, vous inhalez un aérosol contenant des particules fines et des produits chimiques. À court terme, ces particules sont connues pour aggraver les affections pulmonaires existantes, rendre la respiration difficile et irriter les oreilles, les yeux et la gorge.(5) À plus long terme, le risque de crise cardiaque augmente avec l’utilisation de la cigarette électronique. Utiliser simultanément les cigarettes ordinaires et les cigarettes électroniques augmentent ce risque encore davantage(6) Au fil du temps, les composants métalliques internes des appareils à vaporisation peuvent se briser, ce qui entraîne la présence de particules de métal lourd, telles que le chrome, le nickel et le plomb, dans les aérosols à vaporisation.(7) Il a été démontré que la GV et le PG, lorsqu’ils sont chauffés, produisent des éléments chimiques tels que le formaldéhyde, connu comme une substance cancérigène (5) Les effets du chauffage et de l’inhalation d’arômes chimiques sont inconnus.
Aux États-Unis, au cours des derniers mois, des centaines de cas et même plusieurs décès dus à une maladie pulmonaire grave liée à l’utilisation de cigarette électronique chez les jeunes ont été rapportés. Le premier cas canadien de maladie pulmonaire grave liée au vapotage a été signalé en Ontario en septembre 2019. De nouvelles informations et études sur le vapotage et les effets connexes sur la santé ne cessent d’émerger, en partie, grâce à l’attention accordée à la population qui vapote actuellement.
À la lumière des nouveaux cas de maladie pulmonaire liés au vapotage, il est prudent de dire que, pour les personnes qui n’ont jamais fumé, vapoter n’est pas une dépendance saine à entreprendre. N’oublions pas qu’il ya 60 ans, l’Industrie du tabac voulait que le public croie que ses produits étaient sans danger. L’histoire se répète-t-elle avec le vapotage ? Seul le temps nous le dira.
Risque #2 :
LES JEUNES ET LA DÉPENDANCE À LA NICOTINE
Chez les jeunes, la dépendance à la nicotine est la principale préoccupation associée au vapotage. L’accoutumance à la nicotine est extrêmement puissante, peut se développer rapidement et il est très difficile de s’en affranchir. Les recherches ont démontré que les jeunes qui vapotent sont plus susceptibles de passer au tabagisme une fois qu’une dépendance s’est développée (8). Ceci est préoccupant puisque les jeunes n’ont pas toujours l’inclination à penser à la façon dont les décisions qu’ils prennent aujourd’hui peuvent affecter leur santé dans l’avenir.
Si cela n’est pas suffisamment alarmant, notez que le cerveau d’un adolescent, en pleine croissance, est plus susceptible à l’intoxication nicotinique que celui d’un adulte. Cette dépendance peut se développer à un niveau d’exposition inférieur à celui requis pour un adulte (9).
Outre la dépendance, la nicotine peut modifier la façon dont le cerveau d’un adolescent se développe en affectant les fonctions cognitives comme la mémoire, la concentration ainsi que le contrôle des impulsions ; elle peut engendrer également des problèmes de comportement (10). Enfin, une dépendance à la nicotine à un jeune âge peut aussi prédisposer les ados à développer une dépendance à d’autres drogues (4, 11).
Risque #3 :
EMPOISONNEMENT À LA NICOTINE
Le liquide de vapotage a une odeur et un goût très doux. Ajoutez à cela des étiquettes brillantes et fantaisistes et les noms amusants attribués aux arômes des liquides de vapotage et vous obtenez quelque chose qui peut être très attrayant pour un jeune sans méfiance. De ce fait, de nombreux incidents d’enfants empoisonnés à la nicotine après avoir bu du liquide de vapotage ont été recensés. La nicotine absorbée par la peau peut également causer un surdosage. Il est très important que le liquide électronique soit gardé dans un endroit sécurisé, hors de portée des enfants.
Les Faits Saillants :
Incidence de la loi sur : les écoles et les jeunes
En vertu de la Loi de 2017 pour un Ontario sans fumée, il est interdit d’utiliser des produits du tabac ou du cannabis ainsi que de vapoter dans les zones publiques à moins de 20 m de la propriété d’une école, et ce 24 heures par jour et 7 jours par semaine. Cela signifie qu’une personne doit être à deux longueurs d’autobus scolaires du bord de la propriété de l’école avant de fumer ou de vapoter. La violation de cette loi pourrait entraîner une amende de 305$.
En vertu de la Loi de 2017 pour un Ontario sans fumée, il est interdit de vendre ou de fournir des produits du tabac, des cigarettes électroniques ou des liquides électroniques à toute personne âgée de moins de 19 ans. Cela comprend les amis mineurs qui partagent des produits ou les parents qui en donnent à leurs enfants. Enfreindre cette loi pourrait entraîner une amende de 490$. Les détaillants ne sont pas autorisés à vendre ces produits à des personnes de moins de 19 ans, et pourraient se voir imposer des amendes allant jusqu’à 490$.